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La gestion de la douleur chez les nouveau-nés : une approche multidimensionnelle

Affichage : le 18 décembre 2024


La Société canadienne de pédiatrie vous autorise à imprimer une copie unique de ce document tiré de notre site Web. Pour obtenir l'autorisation d'en réimprimer ou d'en reproduire des copies multiples, lisez notre politique sur les droits d'auteur, à l'adresse www.cps.ca/fr/policies-politiques/droits-auteur.

Auteur(s) principal(aux)

Marsha Campbell-Yeo IPSNN-CB Ph. D., Timothy Disher inf. Ph. D., Souvik Mitra MD, Ph. D.; Société canadienne de pédiatrie, Comité d’étude du fœtus et du nouveau-né

Résumé

La prévention et la gestion efficaces de la douleur constituent un volet essentiel des soins au nouveau-né. L’expérience d’une douleur non traitée en début de vie a des effets négatifs immédiats et des résultats indésirables à long terme sur la stabilité physiologique, le traitement sensoriel de la douleur et le développement neurodéveloppemental. Selon les parents, une gestion inappropriée de la douleur pendant les interventions médicales est systématiquement perçue comme l’un des aspects les plus stressants de leur rôle auprès de leur nouveau-né. Malgré les façons connues de bien gérer la douleur chez le nouveau-né, ces interventions demeurent sous-utilisées en clinique. Afin de garantir des résultats optimaux, les établissements de santé devraient se doter de cadres organisationnels de gestion de la douleur et de ressources exclusives incluant une formation approfondie pour les professionnels de la santé, l’adoption de stratégies de prévention et de contrôle de la douleur néonatale, des mesures d’amélioration de la qualité pour limiter le nombre d’interventions douloureuses, l’évaluation et la réévaluation appropriées de la douleur, l’atténuation de la douleur découlant des interventions et des opérations et la participation active des parents à des décisions communes et aux soins de la douleur.

Mots-clés directives; douleur; gestion; nouveau-nés; prévention

Contexte

L’expérience de douleur précoce et aiguë est répandue chez les nouveau-nés, qui reçoivent systématiquement une injection de vitamine K et une ponction du talon ou une ponction veineuse dans les quelques heures et les quelques jours suivant la naissance. Les nouveau-nés qui ont besoin de soins intensifs subissent de sept à 17 interventions douloureuses par jour[1], puis on peut leur administrer systématiquement jusqu’à 20 vaccins pendant la petite enfance[1]-[4].

Les nouveau-nés autrement en santé qui sont exposés à des douleurs trop peu traitées ou répétées (ou les deux) pendant la petite enfance, une période essentielle au développement du cerveau[5], peuvent en ressentir des effets immédiats, tels qu’une instabilité physiologique, et des effets à plus long terme, comme une réponse inflammatoire exacerbée et une altération de la sensibilité à la douleur subséquente. Chez les nouveau-nés très prématurés, l’exposition à des douleurs répétées et à la détresse qui s’y associe est liée à une instabilité physiologique immédiate et à ses effets connexes à long terme : altération du traitement sensoriel de la douleur, de la cognition et du comportement[5][6], y compris le fonctionnement exécutif et les capacités visuelles[7], altération du développement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et dysrégulation du cortisol[8], diminution de la croissance et de la structure du cerveau[9], altération du développement thalamique[10], diminution de l’épaisseur des lobes frontal et pariétal, altération des mesures de diffusion et de la connectivité fonctionnelle des lobes temporaux, anomalies du comportement moteur[11] et réduction de la dimension du cervelet[12]. Les altérations de la programmation épigénétique et de la longueur des télomères chez les nouveau-nés prématurés sont également liées à une exposition répétée à la douleur en début de vie[13]-[15].

Le présent document de principes, qui révise et met à jour celui qui a été publié par la Société canadienne de pédiatrie (SCP) et l’American Academy of Pediatrics (AAP) en 2007 sur le même sujet[16], traite de questions prioritaires sur l’évaluation et la gestion de la douleur chez les nouveau-nés et contient des recommandations sur les stratégies à privilégier pour améliorer les soins cliniques, y compris la participation des parents à la prévention et aux soins de la douleur.

La méthodologie d’élaboration du document de principes

Les auteurs ont réalisé une recherche approfondie dans les bases de données depuis leur création jusqu’en juin 2023, ce qui incluait le registre central Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL 2023, numéro 6) de la Bibliothèque Cochrane, MEDLINE (à compter de 1950), EMBASE (à compter de 1974), CINAHL (à compter de 1982), Web of Science (à compter de 1980) et PsycINFO (à compter de 1980). Les mots-clés, sélectionnés en collaboration avec un bibliothécaire des sciences de la vie spécialisé en recherches systématiques et éclairées par des experts dans le domaine, étaient neonatepainpain measurementpain managementprocedural pain et d’autres descripteurs MeSH applicables. Les études randomisées et contrôlées (ÉRC), y compris les études transversales et les analyses systématiques, étaient privilégiées. La recherche n’était pas limitée par la langue.

Questions prioritaires sur la gestion de la douleur néonatale

1. Comment devrions-nous réduire l’exposition à la douleur?

Les professionnels de la santé devraient intégrer et préconiser des pratiques de soins aux nouveau-nés qui limitent le plus possible le nombre d’interventions douloureuses (p. ex., en éliminant les prélèvements systématiques de sang, en privilégiant une surveillance non invasive et en regroupant les prélèvements de sang requis). 

2. Quels sont les outils d’évaluation de la douleur les plus sensibles et les plus spécifiques?

Puisque les nouveau-nés peuvent exprimer leurs expériences physiques, mais non les décrire, des outils d’évaluation de la douleur sensibles et fiables, utilisés par des professionnels de la santé formés et compétents, font partie des éléments essentiels d’une gestion optimale de la douleur[17]. Le choix de l’outil dépend de l’objectif, de l’âge et du type de douleur évalué. L’outil retenu doit être multidimensionnel (voir le tableau 1), validé pour détecter toutes les situations douloureuses (hautement sensible) et en mesure de distinguer les situations douloureuses et non douloureuses (hautement spécifique), de produire les mêmes résultats lorsqu’il est repris par divers observateurs (fiable) et de contribuer à déterminer l’efficacité d’une intervention de soulagement de la douleur (évaluation de la réactivité)[18]. Le profil d’évaluation de la douleur chez le nouveau-né prématuré (Premature Infant Pain Profile, ou PIPP/PIPP-R, à 3,9 %) et l’échelle d’évaluation de la douleur néonatale (Neonatal Infant Pain Scale, ou NIPS, à 23,9 %)[19]-[27] sont les outils les plus utilisés dans les études cliniques.

Tableau 1. Évaluation multidimensionnelle de la douleur

Outil

Indicateurs

Validé selon le type de douleur et l’âge du nouveau-né

ALPS-Neo – Astrid Lindgren and Lund Children’s Hospitals Pain and Stress Assessment Scale for Preterm and Sick Newborn Infants (échelle d’évaluation de la douleur et du stress des Astrid Lindgren and Lund Children’s Hospitals chez les nouveau-nés prématurés et malades)[20]

Expression faciale, mode respiratoire, tonus des extrémités, activité des mains et des pieds, degré d’activité

Douleur prolongée chez les nouveau-nés prématurés et à terme

CRIES[21]

Pleurs (Crying), besoins en oxygène (Requires oxygen), augmentation des signes vitaux (Increased vital signs), Expressions, insomnie (Sleeplessness)

Douleur prolongée chez les nouveau-nés à terme et prématurés et chez les enfants jusqu’à l’âge de 6 ans

EDIN – Échelle de douleur et d’inconfort du nouveau-né[22]

Activité faciale, mouvements corporels, qualité du sommeil, qualité du contact avec les infirmières, consolabilité

Douleur prolongée chez les nouveau-nés prématurés

NIPS – Neonatal Infant Pain Scale (échelle d’évaluation de la douleur néonatale)[23]

Expression faciale, pleurs, mode respiratoire, bras, jambes, état d’éveil

Douleur aiguë causée par une intervention chez les nouveau-nés prématurés et à terme

N-PASS – Neonatal Pain, Agitation and Sedation Scale (échelle d’évaluation de la douleur, de l’agitation et de la sédation chez le nouveau-né)[24]

Pleurs ou irritabilité, état comportemental, expression faciale, tonus des extrémités, signes vitaux

Douleur aiguë causée par une intervention, douleur prolongée (après une opération et pendant la ventilation mécanique) chez les nouveau-nés prématurés et à terme

PAT – Pain Assessment Tool (outil d’évaluation de la douleur)[25]

Posture et tonus, cycles du sommeil, expression, coloration, pleurs, respiration, fréquence cardiaque saturométrie, tension artérielle, perceptions de l’infirmière

Douleur postopératoire chez les nouveau-nés prématurés et à terme

PIPP, PIPP-R – Premature Infant Pain Profile, Revised (profil d’évaluation de la douleur chez le nouveau-né prématuré [révisé])[26][27]

Âge gestationnel, état comportemental, fréquence cardiaque, saturométrie, froncement des sourcils, contraction des paupières, accentuation du sillon naso-labial

Douleur aiguë causée par des interventions chez les nouveau-nés prématurés et à terme

 3. Quelles interventions visant à réduire la douleur chez le nouveau-né sont les plus efficaces?

Cet aperçu des données probantes obtenues en fonction des traitements repose sur des études comparatives directes et des analyses systématiques. Les interventions douloureuses effectuées systématiquement pouvaient nécessiter une aiguille (p. ex., ponction artérielle, ponction du talon, injections sous-cutanées et intramusculaires, insertion d’une intraveineuse, ponction veineuse, ponction lombaire, cathéter central inséré par voie périphérique, insertion d’un drain thoracique) ou non (intubation trachéale, aspiration trachéale, insertion d’une sonde nasogastrique ou orogastrique et examen oculaire pour éviter une rétinopathie du prématuré).

La douleur aiguë associée à des interventions systématiques

Les interventions non pharmacologiques

L’allaitement direct et l’expression de lait humain

Selon des données probantes d’une certitude modérée, l’allaitement direct (lorsque l’enfant s’accroche au sein, tète et déglutit activement pendant au moins deux minutes avant une intervention douloureuse) est plus efficace pour prévenir la douleur qu’un placebo ou que l’absence de traitement, l’emmaillotage, le repos dans les bras de la mère ou le contact peau-à-peau, les anesthésiques topiques, le vaporisateur rafraîchissant, la tétée non nutritive (TNN), le réchauffement du talon et la musicothérapie[28][29]

Des données probantes d’une très faible certitude tirées d’études randomisées indiquent que l’allaitement direct serait plus efficace que les solutions au goût sucré (sucrose)[29]-[31]. Les mères et les parents qui allaitent déclarent se sentir positifs au sujet de l’allaitement pendant la ponction du talon de leur nouveau-né[30]. Les études sur l’alimentation par du lait humain exprimé, sans contact maternel, ont déterminé que cette stratégie était moins efficace que l’allaitement direct et l’utilisation de solutions au goût sucré. Toutefois, l’alimentation par du lait humain exprimé demeure plus efficace qu’un placebo ou que l’absence de traitement[27][29].

Les soins peau-à-peau

Les soins peau-à-peau (SPP) désignent le fait de tenir le nouveau-né, vêtu seulement d’une couche, à la verticale sur la poitrine du parent, afin d’offrir le contact peau-à-peau maximal à la dyade. Une analyse Cochrane de 2023 portant sur 36 ÉRC auprès de 3 403 nouveau-nés à terme et prématurés a démontré avec une certitude modérée que les SPP réduisent les scores composites de douleur après une intervention, de même que la proportion de nouveau-nés qui présentent des scores de douleur élevés pendant et après l’intervention. Les SPP ont un effet mitigé sur les paramètres physiologiques (données probantes de certitude élevée à très faible), mais ils réduisent probablement les pleurs et stabilisent la fréquence cardiaque après l’intervention (certitude modérée). L’efficacité des SPP semble différer peu, sinon pas du tout, de celle des solutions de sucrose (certitude modérée). Les SPP offerts par le parent qui a accouché plutôt que par une autre personne ou par l’autre parent peuvent différer peu, sinon pas du tout, des scores composites de la douleur après une ponction du talon (certitude élevée à très faible). Une étude clinique ayant un faible risque de biais a démontré que les SPP demeurent efficaces au cours de multiples interventions douloureuses lors de l’hospitalisation de nouveau-nés prématurés en soins intensifs néonatals[33]. Un récent document de principes de la SCP propose une analyse approfondie de cette mesure de réconfort[34].

La tétée non nutritive

Une analyse systématique Cochrane de 63 ÉRC auprès de 4 905 nouveau-nés a révélé que la TNN (utilisation de la sucette) améliorait la régulation physiologique après des interventions douloureuses chez les nouveau-nés à terme et prématurés, et atténuait la réponse à la douleur chez les nouveau-nés à terme[35]. La TNN, combinée au sucrose par voie orale[32] ou à la « contention » (voir ci-dessous)[36], est peut-être plus efficace.

Le maintien en position fœtale facilité ou la « contention »

Le maintien en position fœtale facilité consiste à placer les mains sur la tête et les membres du nouveau-né qui est soumis à une intervention douloureuse pour le réconforter et s’assurer qu’il reste couché sur le côté, en position fléchie[37]. Dans une méta-analyse de 15 études cliniques sur les effets du maintien en position fœtale facilité sur la diminution de la douleur, les nouveau-nés prématurés qui avaient profité de cette mesure pendant une aspiration trachéale avaient présenté une diminution de la réponse à la douleur par rapport à ceux qui avaient reçu un placebo ou aux sujets témoins (données probantes de faible certitude). La réponse à la douleur n’était pas différente pendant la ponction du talon lorsque le maintien en position fœtale était comparé à l’administration de glucose ou d’opioïde par voie orale (données probantes de très faible certitude)[38]. Cependant, le maintien en position fœtale facilité était plus bénéfique lorsqu’il était combiné à d’autres interventions comme le sucrose, la TNN ou ces deux mesures[39]-[42]. Dans une analyse de 14 études, les auteurs ont déclaré que la combinaison d’interventions non pharmacologiques (p. ex., sucrose, contention, TNN et voix d’un parent) pourrait être plus efficace que des mesures uniques[43]. Le massage du nouveau-né avant l’intervention pourrait avoir un effet supplémentaire, mais la certitude des données probantes qui le confirment est très faible[44].

Les solutions au goût sucré

Le sucrose administré par voie orale est le traitement le plus étudié pour gérer la douleur attribuable à des interventions chez le nouveau-né, avec 74 ÉRC (n = 7 049)[45]. Diverses concentrations de sucrose ont été mises à l’essai, mais les données les plus vigoureuses au sujet de leur effet pour atténuer la douleur sont de 24 % grâce à une solution de sucrose combinée à la TNN[45]. La combinaison de sucrose et d’autres interventions adjuvantes, telle que l’emmaillotage, peut comporter d’autres avantages pour réduire la douleur[46].

Une récente méta-analyse de 55 études auprès de 6 273 nouveau-nés (29 incluaient des nouveau-nés à terme, 22, des nouveau-nés prématurés et quatre, ces deux populations) a rendu compte de l’efficacité du sucrose pour réduire la douleur associée à la ponction du talon. D’après des données probantes de certitude modérée, l’administration de sucrose avec ou sans TNN semble efficace pour soulager la douleur après une seule ponction du talon[47]. L’efficacité du sucrose seul était associée à des données probantes de faible ou très faible certitude par rapport à la TNN, au maintien en position fœtale, au lait maternel exprimé, à la musique, au sucrose, aux SPP ou à l’allaitement.

Certaines préoccupations à l’égard de l’effet sédatif plutôt qu’analgésique du sucrose ont été soulevées dans les publications scientifiques, en raison des données dérivées des lectures d’EEG néonatales. Cependant, les limites de ces études rendent les données insuffisantes pour soutenir ou réfuter ces inquiétudes[30][47]. Les résultats de huit études fournissent des données probantes en appui à l’innocuité et à l’efficacité de l’administration répétée de sucrose[49]. Seuls des effets indésirables autorésolutifs mineurs ont été décrits lorsque le sucrose était administré pour des interventions uniques.

Les preuves sur le dosage approprié de sucrose sont limitées, mais selon les données probantes, de plus petits volumes (p. ex., 0,1 mL ou 0,2 mL) répétés tout au long d’une intervention douloureuse procuraient les mêmes avantages pour atténuer la douleur (d’après des mesures composites de la douleur) que des volumes plus élevés (p. ex., 0,5 mL à 1,0 mL) administrés avant l’intervention douloureuse[50][51]. Il existe peu de données probantes, sinon aucunes, sur les effets neurodéveloppementaux isolés ou à long terme après l’administration du sucrose pendant la période néonatale ou l’utilisation sécuritaire et efficace du sucrose chez les extrêmes prématurés.

Les interventions pharmacologiques

Les anesthésiques topiques

Une analyse Cochrane de 2017 incluant huit ÉRC (n=506) a révélé que, chez les nouveau-nés à terme ou prématurés, des anesthésiques topiques locaux comme le mélange eutectique de prilocaïne 2,5 % et de lidocaïne 2,5 % appliqué sur la peau ne réduisait pas la douleur associée à la ponction du talon ou à la frénotomie[52]. Un mélange de prilocaïne et de lidocaïne topique pourrait atténuer la douleur attribuable aux ponctions lombaires[53]. Cependant, en raison du potentiel d’absorption systémique, l’application topique est à utiliser avec précaution chez les extrêmes prématurés, et de plus petites doses sont à envisager[53].

Les gouttes oculaires anesthésiques topiques réduisent la douleur associée aux examens systématiques de la vue pour dépister la rétinopathie du prématuré[54], même si leur utilisation seule n’apporte pas un soulagement optimal. Elles devraient être combinées à des interventions multisensorielles comme la TNN, la contention, les solutions au goût sucré, la voix d’un parent ou le toucher[55].

Selon une analyse systématique de 29 ÉRC, les anesthésiques topiques seuls ne soulageaient pas suffisamment la douleur de la circoncision. Ils devraient toujours être combinés à d’autres interventions, telles qu’un bloc régional[56].

L’acétaminophène ou le paracétamol

L’acétaminophène (ou le paracétamol) est l’un des analgésiques les plus utilisés en soins intensifs. Cependant, une analyse Cochrane de neuf études (n=728) n’a fourni que des données probantes de faible certitude pour démontrer que l’acétaminophène réduisait la douleur causée par une ponction du talon ou un examen de la vue lors de l’évaluation de la rétinopathie du prématuré, et ce, avec plus d’efficacité que l’administration d’eau, d’un élixir de cerise ou d’un mélange de lidocaïne ou de prilocaïne topique[57].

Les opioïdes

À partir de 13 études (n=823 nouveau-nés), une analyse Cochrane de 2023 a évalué les avantages et les dangers des opioïdes chez les nouveau-nés à terme et prématurés exposés à une douleur causée par une intervention. Sept études ont comparé les opioïdes à l’absence de traitement ou à un placebo (la comparaison principale de l’analyse), deux, à une solution au goût sucré (ou une autre intervention non pharmacologique) et cinq, à un autre analgésique ou un sédatif[58]. Par rapport à un placebo, les opioïdes réduisaient probablement les scores de douleur évalués au moyen de l’échelle PIPP/PIPP-R pendant une intervention médicale, pourraient réduire ceux de la NIPS pendant l’intervention et pourraient révéler peu de différence, sinon aucune, selon l’échelle de douleur aiguë du nouveau-né de une à deux heures après l’intervention. Les opioïdes pourraient accroître les épisodes d’apnée, mais les données probantes sont très incertaines quant à leurs effets sur les épisodes de bradycardie ou d’hypotension. Elles sont également très incertaines quant à l’effet des opioïdes sur les résultats cliniques par rapport aux interventions non pharmacologiques ou à l’utilisation d’autres analgésiques. Aucune étude n’a fourni de comparaison directe des divers opioïdes ou n’a comparé diverses voies d’administration du même opioïde chez les nouveau-nés.

Les analgésiques ou les sédatifs non opioïdes

Il y a un certain intérêt envers la possibilité que des analgésiques non opioïdes, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les antagonistes des récepteurs N-méthyl-D-aspartate, qui atténuent la douleur en inhibant les voies cellulaires, puissent constituer des solutions de rechange efficaces et sécuritaires aux opioïdes pour soulager la douleur néonatale. Cependant, jusqu’à présent, seulement deux ÉRC, incluant 269 nouveau-nés, ont été réalisées[59]. Une étude a comparé la kétamine par voie orale (10 mg/kg de poids corporel) à un sirop de sucre (66,7 % de concentration pondérale à 1 mL/kg de poids corporel) pour la circoncision néonatale. L’autre étude a comparé le fentanyl par voie intraveineuse à la kétamine par voie intraveineuse pendant la photocoagulation laser pour la rétinopathie du prématuré. Dans les deux études, les données probantes étaient de très faible certitude, et aucune recommandation n’a pu être formulée. Aucune étude n’a comparé les anti-inflammatoires non stéroïdiens à l’absence de traitement, à un placebo, à des solutions sucrées, à des interventions non pharmacologiques ou à diverses voies d’administration des mêmes analgésiques[60].

La douleur associée à la ventilation mécanique

Pour respecter l’obligation médicolégale de « ne pas nuire », les professionnels de la santé doivent s’assurer que tous les nouveau-nés soumis à une intubation trachéale non urgente ou à une laryngoscopie reçoivent d’abord une analgésie efficace. L’intubation trachéale était manifestement associée à une douleur modérée à grave et au stress, et la douleur non traitée en début de vie à des effets délétères sur la santé. L’analgésie accroît le taux de réussite clinique et réduit les effets indésirables comme l’augmentation de la pression intracrânienne et l’instabilité physiologique[61][62]. De l’information détaillée sur le type et le dosage de la prémédication figure dans un document de la SCP sur le sujet. La réponse des nouveau-nés à un opioïde pendant une ventilation mécanique invasive devait être surveillée au moyen d’un outil validé d’évaluation de la douleur (tableau 1)[63]. Il faut éviter le midazolam chez les nouveau-nés de moins de 34 semaines d’âge gestationnel, qui n’est pas indiqué pour soulager la douleur postopératoire à cause de son absence de propriétés analgésiques[64]. Les sédatifs devraient être utilisés avec précaution chez tous les nouveau-nés, et lorsqu’ils le sont, ils devraient être considérés comme un traitement adjuvant plutôt que d’être administrés seuls[65].

Les douleurs invasives majeures et postopératoires

Les opioïdes devraient être utilisés pour soulager la douleur associée à une intervention invasive majeure (p. ex., l’insertion d’un drain thoracique) et la douleur postopératoire. Les données sont limitées quant aux avantages et aux dangers de l’utilisation d’analgésiques opioïdes systémiques chez les nouveau-nés qui subissent une opération majeure. La plupart des études pertinentes ne rendaient pas compte des scores de douleur pendant les interventions invasives ni des résultats ultérieurs chez les patients (déficience neurodéveloppementale majeure, déficience cognitive ou trouble d’apprentissage) observés lors du suivi. Aucune étude n’a comparé les opioïdes à des interventions non pharmacologiques en contexte de soins aigus.

Une dose régulière d’acétaminophène utilisée comme adjuvant pour traiter une douleur majeure (p. ex., l’insertion d’un drain thoracique) ou une douleur postopératoire peut réduire la quantité d’opioïde requise[68][69]. Selon une déclaration consensuelle de 2020 de la Société ERAS (Enhanced Recovery after Surgery, ou récupération améliorée après une opération), en l’absence de contre-indications, une dose régulière d’acétaminophène (plutôt que sa prise « au besoin ») devrait être administrée après une opération intestinale néonatale et tout au long du début de la phase postopératoire. Cette approche vise à réduire l’utilisation d’opioïdes sans pour autant la remplacer[70].

La dexmédétomidine, un agoniste sélectif des récepteurs alpha2-adrénergiques, est de plus en plus utilisée dans une indication non conforme à l’étiquetage dans les unités de soins intensifs néonatals, que ce soit sous forme de traitement primaire ou de traitement d’appoint combiné à un opioïde. Dans une petite étude de cohorte sur le profil pharmacocinétique de la dexmédétomidine, les variables pharmacocinétiques pour les nouveau-nés prématurés (n=18) différaient de celles des nouveau-nés à terme (n=24), de même que des variables déclarées auparavant à l’égard des enfants et des adultes. Les événements indésirables (hypotension, hypertension, agitation extrême) étaient similaires entre les deux groupes d’âge gestationnel (61 % et 62,5 %, respectivement). Dans une petite étude rétrospective (n=38) auprès de nouveau-nés qui avaient reçu de la dexmédétomidine en période postopératoire, 67 % avaient reçu moins d’opioïdes, mais 89 % avaient subi au moins un événement indésirable, même si 80 % des nouveau-nés avaient été sevrés graduellement, et 71 % avaient éprouvé au moins un signe de sevrage des opioïdes[71][72]. Jusqu’à présent, aucune étude clinique n’a porté sur l’efficacité, sur l’innocuité ni sur les effets neurodéveloppementaux de l’utilisation de dexmédétomidine chez les nouveau-nés[73]. De même, aucune donnée probante ne recommande ni ne réfute l’utilisation de la clonidine pour prévenir ou traiter les douleurs liées à des interventions ou les douleurs postopératoires associées à des affections cliniques chez les nouveau-nés[74].

L’hypothermie globale ou l’hypothermie sélective de la tête pour les nouveau-nés atteints d’une encéphalopathie hypoxo-ischémique

Les données probantes tirées des ÉRC sont trop limitées pour formuler des recommandations sur la gestion optimale de la douleur et de la sédation chez les nouveau-nés qui subissent une hypothermie thérapeutique[75][76].

4. Comment les parents et les familles devraient-ils participer à la gestion de la douleur néonatale?

Par le passé, le rôle des parents pour soigner la douleur néonatale était fortement sous-apprécié, et les parents étaient sous-utilisés; le manque d’intérêt à s’assurer que les familles disposent des ressources nécessaires pour bien gérer la douleur demeure un enjeu[77]-[80] au Canada. Selon les parents, le fait de voir souffrir leur enfant est l’un des aspects les plus stressants de soins néonatals nécessaires[81][82], et les parents souhaitent participer plus activement aux soins de la douleur de leur nouveau-né [77]-[80][83]. Par ailleurs, le rôle important que les parents peuvent jouer pour limiter la douleur de leur nouveau-né renforce généralement leurs rôles parentaux[84]. Les interventions dirigées par les parents, telles que l’allaitement direct et les SPP, font partie des moyens les plus efficaces de réduire la douleur causée par une intervention chez les nouveau-nés[35][85]. Le maintien en position fœtale facilité, la voix de l’un des parents, le chant ou la musique peuvent être moins efficaces en première ligne, mais sont supérieurs à un placebo et peuvent être considérés comme des stratégies complémentaires[28][29][34][86][87]. Conformément aux recommandations selon lesquelles toute intervention douloureuse devrait être effectuée en présence d’au moins deux personnes, les parents peuvent également jouer le rôle de deuxième responsable des soins pendant les interventions. Les professionnels de la santé néonatale devraient habiliter les familles par du counseling, une participation et des ressources propres à l’établissement pour défendre à la fois les soins de la douleur et les soins de réconfort et y participer activement[88][89], à titre de membres pleinement investis dans l’équipe de soins néonatals[90]-[93].

Recommandations

La prévention

  • Éviter les prélèvements systématiques de sang. Les examens qui exigent des prélèvements de sang devraient être regroupés, dans la mesure du possible, et n’être effectués que lorsqu’ils sont nécessaires (lorsqu’il est clairement établi que les résultats des tests modifieront la prise en charge).

L’évaluation

  • Les professionnels de la santé en milieu hospitalier devraient être formés pour évaluer la douleur et le stress néonatals au moyen d’outils validés et adaptés à l’âge gestationnel (tableau 1).
  • La douleur néonatale devrait être réévaluée régulièrement au moyen des mêmes outils : au moins une fois par quart de travail, toujours avant et après une intervention et plus souvent lorsque l’état du nouveau-né ou une évaluation antérieure l’indique.
  • Pour orienter la prestation des soins, les résultats des évaluations devraient être enregistrés et déclarés, et les mesures et les stratégies de soins adoptées devraient être précisées à l’avance pour chaque intensité de douleur.

La participation des parents

  • Les interventions douloureuses devraient être effectuées en présence d’au moins deux responsables des soins du nouveau-né, dont l’un peut être un parent.
  • Les parents devraient participer activement à l’évaluation de la douleur chez leur enfant et aux décisions relatives aux stratégies de prise en charge, et ils devraient être invités à prendre part à ces interventions, dans la mesure du possible.

La gestion de la douleur

Les interventions avec des aiguilles

  • Les interventions assurées par la mère ou par un parent, telles que l’allaitement direct et les soins peau-à-peau, devraient être considérées comme des mesures de gestion de la douleur de première ligne avant et pendant des interventions liées à des aiguilles.
  • Les solutions au goût sucré combinées à la tétée non nutritive peuvent être considérées comme une mesure de deuxième ligne pour atténuer la douleur causée par une intervention.
  • La combinaison d’interventions non pharmacologiques comme traitements adjuvants devrait être considérée comme des soins de réconfort essentiels lors de toute intervention douloureuse.
  • Les anesthésiques topiques ne devraient pas être administrés systématiquement lors d’une ponction du talon ou d’une frénotomie.
  • Lors des examens des yeux afin de dépister la rétinopathie du prématuré, il faut administrer des gouttes oculaires anesthésiques topiques et les combiner à une solution au goût sucré, à la tétée non nutritive, à la contention et à la présence ou à la voix d’un parent.
  • Pour soulager une ponction lombaire, l’utilisation d’un anesthésique topique peut être envisagée au point de la ponction. Les anesthésiques topiques devraient être utilisés avec prudence chez les extrêmes prématurés, qui doivent ensuite être surveillés de près pour déceler tout effet indésirable.
  • Un anesthésique topique devrait être utilisé en combinaison avec un bloc anesthésique régional pendant la circoncision.
  • L’acétaminophène ne devrait pas être utilisé systématiquement pour le traitement de la douleur causée par une intervention.

Les interventions chirurgicales, les interventions invasives majeures et la période postopératoire

  • L’acétaminophène devrait être considéré comme un traitement adjuvant postopératoire.
  • Tous les nouveau-nés soumis à une laryngoscopie non urgente devraient recevoir des analgésiques efficaces.
  • L’administration d’opioïdes pendant une ventilation mécanique invasive devrait dépendre d’un outil valide d’évaluation de la douleur. Une perfusion continue d’opioïdes ou des bolus intermittents devraient être prévus pour soulager la douleur chirurgicale, les interventions invasives majeures ou la douleur postopératoire.
  • Les sédatifs devraient être utilisés avec prudence et, lorsqu’ils le sont, devraient être considérés comme un traitement adjuvant et non être administrés seuls. Le midazolam est à éviter chez les nouveau-nés de moins de 34 semaines d’âge gestationnel, et aucune recommandation ne peut encore être formulée au sujet de l’utilisation sécuritaire de kétamine.

Remerciements

Le comité de la pédiatrie communautaire et le comité des soins aigus de la Société canadienne de pédiatrie ont révisé le présent document de principes.


COMITÉ D’ÉTUDE DU FŒTUS ET DU NOUVEAU-NÉ (2023-2024) DE LA SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE

Membres : Gabriel Altit MD, Anne-Sophie Gervais MD (membre résidente), Heidi Budden MD (représentante du conseil), Leonora Hendson MD (membre sortante), Souvik Mitra MD, Michael R. Narvey MD (président), Eugene Ng MD, Nicole Radziminski MD

Représentants : Eric Eichenwald MD (comité d’étude du fœtus et du nouveau-né, American Academy of Pediatrics), William Ehman MD (Le Collège des médecins de famille du Canada), Isabelle Milette inf. (Association canadienne des infirmières et infirmiers en néonatologie), Emer Finan MBBCH (comité directeur de la section de la médecine néonatale et périnatale de la SCP), Chantal Nelson Ph. D. (Agence de la santé publique du Canada), Douglas Wilson (La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada)

Auteurs Marsha Campbell-Yeo inf. IPSNN-CB Ph. D. (Université Dalhousie, IWK Health), Timothy Disher inf. Ph. D. (Eversana Inc.), Souvik Mitra MD, Ph. D.

Financement

Aucun financement n’a été accordé pour la préparation du présent manuscrit.

Conflits d’intérêts potentiels

Timothy Disher, Ph. D. est un employé d’Eversana Inc, qui donne des consultations à diverses sociétés pharmaceutiques et sociétés de dispositifs médicaux. Aucun autre conflit d’intérêts n’a été déclaré.


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Avertissement : Les recommandations du présent document de principes ne constituent pas une démarche ou un mode de traitement exclusif. Des variations tenant compte de la situation du patient peuvent se révéler pertinentes. Les adresses Internet sont à jour au moment de la publication.

Mise à jour : le 20 décembre 2024