Document de principes
Affichage : le 12 mars 2021
Kristina Krmpotic, Michael J. Rieder, David Rosen; Société canadienne de pédiatrie, Comité des soins aigus, Comité de la pharmacologie
Paediatr Child Health 2021 26(2):129. (Résumé).
De nombreux patients pédiatriques ont besoin de sédation et d’analgésie lors de tests diagnostiques et d’actes thérapeutiques hors de la salle d’opération. Le présent document de principes contient une analyse bibliographique de la sédation interventionnelle (qu’on appelle aussi sédation procédurale), axée sur la prévention des événements indésirables grâce à la sélection des patients appropriés, à la préparation aux situations d’urgence et à la surveillance nécessaire pendant et après l’administration des agents pharmacologiques. Seuls des cliniciens formés en assistance respiratoire et en réanimation devraient être autorisés à l’effectuer, dans le cadre d’un programme hospitalier comportant des initiatives à la fois dynamiques et soutenues en matière de sécurité et d’assurance de la qualité. La rédaction de politiques et de protocoles sur la sédation interventionnelle sécuritaire chez les nourrissons, les enfants et les adolescents fait partie des recommandations.
Mots-clés : Adverse event; Analgesia; Procedural sedation
Les nourrissons, les enfants et les adolescents ont souvent besoin d’une sédation lors de tests diagnostiques et d’actes thérapeutiques. Dans ce contexte, la sédation vise à limiter l’anxiété, l’inconfort ou la douleur tout en maintenant les réflexes de protection des voies respiratoires, l’oxygénation, la ventilation et la stabilité cardiorespiratoire, ce qui se traduit par une déviation modeste des signes vitaux de référence. Le corpus croissant de publications sur ce type de sédation inclut des directives de l’American Academy of Pediatrics (AAP) [1][2], l’annonce de la création du Paediatric Sedation Research Consortium [3] et de nombreux autres documents [4]-[7].
Peu d’événements indésirables sont associés à la sédation lors d’interventions [6][8]-[11], mais ils peuvent entraîner une morbidité et une mortalité importantes [12]. L’immense majorité des événements est évitable, et le risque est réduit au minimum lorsque les patients sont sélectionnés, préparés et surveillés avec soin [12]. Seuls des cliniciens formés et expérimentés en sédation lors d’interventions, en assistance respiratoire avancée et en réanimation pédiatrique devraient être autorisés à administrer des agents sédatifs dans ce contexte. À cause de l’imprévisibilité des réponses individuelles aux médicaments, il faut garantir l’accès immédiat au personnel, au matériel et aux médicaments nécessaires pour la réanimation, quels que soient les agents pharmacologiques sélectionnés ou le degré anticipé de sédation [13].
Le présent document de principes contient des directives sur les pratiques exemplaires à privilégier pour élaborer des normes institutionnelles sur la sédation sécuritaire lors d’interventions chez les nourrissons, les enfants et les adolescents (figure 1). Le terme « sédation interventionnelle » (qu’on appelle aussi sédation procédurale) désigne l’administration d’agents pharmacologiques en vue de la sédation. Les directives présentées dans le présent document ne s’appliquent pas nécessairement aux patients qui reçoivent des médicaments à visée anxiolytique ou des analgésiques pour soulager la douleur. Ces cas sont décrits dans un autre document de principes de la Société canadienne de pédiatrie, intitulé La gestion de la douleur et de l’anxiété chez les enfants lors de brèves interventions diagnostiques et thérapeutiques.
Figure 1. Algorithme pour la sédation interventionnelle des patients pédiatriques peut être consultée sous forme de fichier supplémentaire.
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La sédation interventionnelle peut être administrée en toute sécurité par des cliniciens qui ne sont pas des anesthésiologistes, tant dans des hôpitaux de soins tertiaires que dans des hôpitaux généraux [8]-[11][14]. La sécurité et l’efficacité dépendent surtout des habiletés du clinicien [15], et c’est pourquoi il faut compter en tout temps sur l’accès immédiat à un praticien qui maîtrise l’assistance respiratoire, de même que la réanimation et la stabilisation des patients pédiatriques gravement malades [12]. Le clinicien responsable d’administrer la sédation doit être prêt à prendre en charge les situations d’urgence, y compris l’aspiration, l’obstruction des voies respiratoires, le laryngospasme, l’apnée, l’hypoventilation, l’hypoxie, l’hypotension, les bradycardies, les arythmies, l’arrêt cardiaque, les convulsions, les réactions allergiques et les réactions paradoxales [6][8][9][11][12].
On constate une variation importante entre les établissements à l’égard des titres de compétence exigés des cliniciens pour procéder à la sédation interventionnelle [16]. De nombreux établissements ont créé des programmes de formation officiels qui ont donné lieu à des améliorations de la qualité et de la sécurité des services de sédation [17]-[20]. La participation à un cours officiel améliore probablement les connaissances des médecins avec plus d’efficacité que l’autoapprentissage [21]. Les compétences fondamentales recommandées sont énumérées dans le site www.pedsedation.org/resources/quality-safety/core-competencies/, en anglais. La formation par simulation haute-fidélité en équipe peut contribuer à l’apprentissage et au maintien des habiletés des dispensateurs de soins afin qu’ils répondent aux éventuelles situations d’urgence avec plus d’efficacité [22]-[24].
Quand il est question de sédation interventionnelle, les enfants sont différents des adultes à divers égards. Les patients pédiatriques sont généralement moins en mesure de coopérer, ont souvent besoin d’un degré de sédation plus profond, et il n’est pas rare qu’ils atteignent un degré de sédation plus profond que prévu [13][25]. De plus, les patients pédiatriques, et particulièrement les nourrissons, présentent une capacité résiduelle fonctionnelle beaucoup plus faible et consomment plus d’oxygène. Une hypoxie grave se manifeste beaucoup plus rapidement pendant leurs périodes d’apnée [26]. Les différences anatomiques (p. ex., occiput proéminent et grosse langue, épiglotte flaccide, larynx antérieur et haut situé, région sous-glottique étroite) peuvent représenter un défi pour les cliniciens qui n’ont pas d’expérience de prise en charge des voies respiratoires pédiatriques. Les patients pédiatriques sont également prédisposés à des mouvements liés à des phénomènes excitateurs et à des réactions comportementales indésirables (p. ex., réponses paradoxales à la sédation, réactions indésirables pendant la récupération) [6][27].
L’évaluation précédant la sédation doit inclure une anamnèse approfondie et un examen physique ciblé (tableau 1) pour déterminer si le patient peut recevoir une sédation interventionnelle de la part d’un non-anesthésiologiste (classes I et II selon l’American Society of Anesthesiologists (ASA), tableau 2 [28]). Il faut envisager une consultation en anesthésie pour les patients qui présentent des symptômes de maladie aiguë (p. ex., infection des voies respiratoires supérieures) ou sont atteints d’une maladie chronique en phase active (p. ex., exacerbation récente de l’asthme), parce qu’ils sont plus vulnérables à des complications respiratoires (p. ex., bronchospasme, laryngospasme, désaturations en oxygène) [29][30], de même que pour les nourrissons âgés de moins de six mois, qui courent un risque plus élevé d’événements indésirables [12].
Certains patients présentent un risque élevé de complications qui doit susciter une consultation en anesthésie :
Tableau 1. Les principaux éléments de l’évaluation précédant la sédation
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ASA American Society of Anesthesiologists
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Tableau 2. Le système de classification de l’état physique selon l’American Society of Anesthesiologists (ASA) | ||
Définition | Exemples* | |
ASA I | Enfant normal et en santé | |
ASA II | Enfant ayant une maladie systémique légère | Asthme contrôlé, diabète contrôlé |
ASA III | Enfant ayant une maladie systémique grave | Respiration sifflante en phase active, diabète lié à des complications, maladie cardiaque qui limite l’activité |
ASA IV | Enfant ayant une maladie systémique grave qui met constamment en jeu son pronostic vital | État de mal asthmatique, grave dysplasie bronchopulmonaire, sepsis |
ASA V | Enfant moribond qui ne devrait pas survivre 24 heures, qu’il soit opéré ou non | Grave traumatisme cérébral, choc septique |
*Modifié de la référence [28] pour contenir des exemples axés sur la pédiatrie
ASA American Society of Anesthesiologists
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Même si les études récentes ont démontré qu’il n’y a pas d’association statistiquement significative entre le jeûne de quelque durée que ce soit avant une intervention et tout type d’événement indésirable chez les enfants qui subissent une sédation interventionnelle à la salle d’urgence [34][35], les directives de l’ASA préconisent une période de jeûne minimale d’une heure pour ce qui est des liquides clairs, de quatre heures pour ce qui est du lait humain et de six heures pour ce qui est des préparations lactées pour nourrissons, du lait non humain et des repas légers [36]. Les enfants chez qui on prévoit une sédation interventionnelle doivent être soumis au jeûne conformément aux directives et aux pratiques de l’établissement en matière de jeûne avant l’anesthésie générale.
Dans le cadre de l’évaluation précédant la sédation, le clinicien doit consigner au dossier les constatations de l’anamnèse et de l’examen physique, les indications en matière de sédation, le plan de sédation, les dispositions prévues après la récupération et le consentement éclairé (après avoir fourni l’information visant les médicaments, la voie d’administration, la réponse prévue, la durée anticipée de la récupération, les effets indésirables possibles et le risque d’échec de la sédation). La préparation de formulaires propres à l’établissement peut faciliter la consignation complète et uniforme de l’information au dossier.
La plupart des événements indésirables sont évitables, pourvu que les patients aient bien été sélectionnés, bien préparés, bien surveillés et bien pris en charge en situation d’urgence [12]. Avant d’entreprendre la sédation interventionnelle, le clinicien doit s’assurer que tous les éléments sont disponibles :
La sédation interventionnelle ne doit être exécutée qu’en présence d’au moins deux dispensateurs de soins, y compris un clinicien ayant des habiletés en sédation interventionnelle, en assistance respiratoire avancée et en réanimation. Un dispensateur de soins doit se consacrer à la surveillance continue du patient et à la réponse aux fluctuations physiologiques. Lorsque le clinicien responsable de la sédation effectue également l’intervention, la surveillance continue du patient et l’administration dirigée des médicaments doivent être déléguées à un autre dispensateur de soins hautement qualifié, tel qu’un autre médecin, une infirmière praticienne, un assistant en anesthésie ou une infirmière ayant des habiletés en réanimation avancée (p. ex., plusieurs années d’expérience à la salle d’urgence, en soins intensifs ou en récupération postanesthésique).
La surveillance doit inclure une saturométrie continue et une surveillance non invasive et intermittente de la tension artérielle toutes les cinq minutes. L’American Academy of Pediatrics et l’ASA recommandent l’utilisation de l’électrocardiographie continue à trois dérivations et la surveillance du dioxyde de carbone de fin d’expiration (capnographie) en cas de sédation modérée, parce que ces techniques sont supérieures à la surveillance clinique seule [1][37]. La saturométrie demeure essentielle, mais elle est insuffisante puisque des saturations normales peuvent être maintenues malgré une ventilation inappropriée. L’hypoventilation peut être masquée par des saturations normales. Même si l’électrocardiographie permet de surveiller l’impédance transthoracique, les mouvements de la paroi thoracique peuvent continuer d’être interprétés comme « normaux » pendant les épisodes d’apnée obstructive ou de laryngospasme. Le débit d’air est mieux évalué par auscultation. La capacité de déceler immédiatement l’insuffisance ventilatoire causée par l’hypoventilation, l’apnée, l’obstruction des voies respiratoires supérieures ou le laryngospasme permet d’intervenir rapidement et d’éviter la progression vers un arrêt cardiaque [12]. Les hôpitaux doivent s’assurer de disposer du matériel nécessaire et d’un dispensateur de soins expérimenté, afin d’effectuer et d’interpréter la capnographie lors des sédations interventionnelles modérées à profondes.
Quel que soit le degré de sédation anticipé, il faut assurer un accès immédiat au matériel d’urgence (tableau 3) et aux médicaments de sauvetage (tableau 4) en fonction de l’âge et de la taille. Le clinicien qui administre la sédation et les dispensateurs de soins qui l’assistent doivent bien connaître les lieux et savoir comment fonctionne le matériel et comment administrer des doses de médicaments de sauvetage en fonction du poids, y compris dans le contexte d’une réanimation cardiorespiratoire et de l’administration d’agents d’inversion (antidotes).
Tableau 3. Le matériel d’urgence (SOAPME)
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S (succion) : cathéters et appareil d’aspiration
O (oxygène) : source d’oxygène et matériel pour l’administrer (p. ex., débitmètres, tubulure, lunettes)
A (air) : matériel pour la prise en charge des voies respiratoires (p. ex., masques, canules nasopharyngées ou oropharyngées, manches et lames de laryngoscope, sondes trachéales, mandrins)
P (pression) : système de ventilation en pression positive (p. ex., ventilation au ballon-masque)
M (moniteur) : moniteurs (p. ex., saturométrie, capnographie, électrocardiographie à trois dérivations, prise non invasive de la tension artérielle)
E (emergency) : chariot d’urgence contenant d’autres abords des voies respiratoires (p. ex., masque laryngé), du matériel pour l’accès vasculaire et des médicaments de réanimation
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Tableau 4. Les médicaments de sauvetage
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Marge posologique et voie d’administration
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Commentaires
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Adrénaline
(0,1 mg/mL)
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0,01 mg/kg IV (jusqu’à concurrence de 1 mg)
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Possibilité de répéter la dose toutes les 3 à 5 minutes
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Atropine
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0,02 mg/kg IV (jusqu’à concurrence de 0,5 mg)
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Possibilité de répéter la dose une fois (dose totale maximale de 1 mg chez les enfants; de 3 mg chez les adolescents)
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Flumazénil
(antagoniste des benzodiazépines)
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0,01 mg/kg IV (jusqu’à concurrence de 0,2 mg)
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Possibilité de répéter la dose toutes les minutes jusqu’à une dose totale cumulative de 0,05 mg/kg ou de 1 mg, selon le total le moins élevé
Contre-indiqué chez les patients atteints d’un trouble convulsif sous-jacent
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Naloxone
(antagoniste des opioïdes)
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0,1 mg/kg IV (jusqu’à concurrence de 2 mg)
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Diluer et titrer pour obtenir l’effet thérapeutique recherché
Possibilité de répéter la dose toutes les 2 à 3 minutes
Contre-indiqué chez les patients présentant une exposition chronique aux opioïdes
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Succinylcholine
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de 1 à 2 mg/kg IV (jusqu’à concurrence de 150 mg)
de 2 à 4 mg/kg IM
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Médicament de sauvetage essentiel qui doit être préparé pour traiter un grave laryngospasme et pour assurer une intubation rapide, au besoin.
Risque de bradycardie accru par la répétition des doses
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IM voie intramusculaire; IV voie intraveineuse; kg kilogramme; mg milligramme
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Les cliniciens responsables de la sédation interventionnelle doivent avoir une pleine connaissance de tous les médicaments administrés et l’expérience de leur utilisation, y compris (entre autres) le mécanisme, le délai, le pic et la durée d’action, de même que les effets secondaires. Ils doivent également être prêts à prendre en charge les événements indésirables causés par les médicaments administrés.
Le choix de médicaments dépend des caractéristiques du patient, de la durée anticipée de l’intervention, des besoins d’analgésiques, des connaissances du praticien, des stocks de l’établissement et de l’approbation de les utiliser. Les principes généraux consistent à sélectionner le médicament en fonction du type et de la durée de l’intervention (p. ex., sédation ou sédation et analgésie; courte ou longue durée d’action) et à le titrer pour obtenir l’effet désiré. Même si l’association de médicaments peut accroître le risque d’événements indésirables [11][38], il est également démontré que cette technique assure une meilleure sédation, réduit la dose totale de médicament et accélère la récupération [39][40].
La consignation au dossier doit inclure l’évaluation précédant la sédation, le consentement éclairé, l’enregistrement en temps réel des signes vitaux toutes les cinq minutes pendant la sédation et toutes les 15 minutes pendant la période de récupération, les médicaments administrés (y compris la dose, la voie et l’heure d’administration), les effets secondaires, la nécessité d’effectuer des interventions imprévues ou urgentes (p. ex., canule oropharyngée ou nasopharyngée, agents d’inversion ou autres médicaments de sauvetage), l’efficacité de la sédation (au moyen d’un système de score officiel) et les directives en vue du congé.
Même si la plupart des événements indésirables graves se produisent dans les 25 minutes suivant la dernière dose du médicament [41], la surveillance après la sédation doit se poursuivre jusqu’à ce que le patient ait retrouvé son état de référence. La plupart des agents d’inversion ont une demi-vie plus courte que les sédatifs auxquels ils sont associés. Les patients qui reçoivent des agents d’inversion doivent demeurer en observation pour s’assurer qu’une fois l’effet des agents dissipé, la sédation et la dépression cardiorespiratoire ne reprennent pas.
Il faut envisager de garder tous les patients qui ont besoin d’interventions d’urgence en observation 24 heures à l’hôpital.
Les principaux événements indésirables associés à la sédation interventionnelle comprennent l’obstruction des voies respiratoires ou une dépression respiratoire importante [12]. Malgré le risque d’instabilité hémodynamique et de collapsus cardiovasculaire, ces événements découlent souvent d’une atteinte respiratoire non diagnostiquée ou non traitée et sont plus fréquents lorsque la sédation interventionnelle est effectuée hors de l’hôpital [12]. Il est possible de prévenir l’immense majorité des événements indésirables lorsque la sédation est effectuée dans des hôpitaux qui respectent les directives [9][42].
La sédation interventionnelle ne doit être exécutée que dans le cadre d’un programme hospitalier qui participe à une assurance de la qualité par le signalement, la surveillance et l’analyse des événements indésirables. Des événements imprévus, y compris l’utilisation d’une canule oropharyngée ou nasopharyngée, d’agents d’inversion ou autres médicaments de sauvetage, doivent être clairement consignés au dossier, et ces cas doivent être analysés dans le cadre d’un programme d’assurance de la qualité. Un modèle pour préparer des politiques et des protocoles dans l’établissement est présenté, en anglais, dans le site www.pedsedation.org/resources/quality-safety/sedpolicy/.
La sédation interventionnelle (qu’on appelle aussi sédation procédurale) ne doit être effectuée que dans les hôpitaux qui peuvent assurer les services suivants :
Les dispensateurs de soins qui envisagent la sédation interventionnelle doivent s’assurer des éléments suivants :
Les cliniciens qui donnent des services de sédation interventionnelle doivent présenter les caractéristiques suivantes :
Les hôpitaux doivent se doter de politiques et de protocoles en vue de la sédation interventionnelle, y compris les suivants :
Le comité de la pédiatrie communautaire et le comité directeur de la section de la médecine d’urgence pédiatrique et de la section de la pédiatrie hospitalière de la Société canadienne de pédiatrie ont révisé le présent document de principes.
Membres : Shinya Ito MD, Geert ‘t Jong MD (président), Jean-François Turcotte MD (représentant du conseil), Sunita Vohra MD
Représentant : Michael J. Rieder MD, Société canadienne de pharmacologie et de thérapeutique
Auteurs principaux : Kristina Krmpotic MD, M. Sc., Michael J. Rieder MD, David Rosen MD
Avertissement : Les recommandations du présent document de principes ne constituent pas une démarche ou un mode de traitement exclusif. Des variations tenant compte de la situation du patient peuvent se révéler pertinentes. Les adresses Internet sont à jour au moment de la publication.
Mise à jour : le 8 février 2024