Affiché le 28 avril 2014 par la Société canadienne de pédiatrie | Permalink
Catégorie(s) : Défense d’intérêts, Adhésion
Le docteur Barry Adams est membre de la SCP depuis près de 50 ans. Il a siégé au conseil, y compris un mandat à la présidence, et a participé à la création de la Fondation canadienne de pédiatrie, qu’on appelle maintenant Générations en santé. À 80 ans, le docteur Adams songe à la retraite et espère avoir plus de temps à consacrer à la SCP.
« La rencontre de personnes qui consacrent du temps pour le bien et la défense des enfants… ce sont des choses qu’on admire au sujet de la Société, a-t-il confié en entrevue. Le sentiment d’en avoir fait partie est très valorisant. »
En plus de contribuer à la SCP, le docteur Adams est pédiatre communautaire à Ottawa depuis 47 ans.
« C’est une belle carrière Les enfants sont très résilients, précise-t-il. Même s’ils deviennent vite malades, ils guérissent tout aussi vite. C’est un avantage dans cette pratique : on les voit parfois récupérer en une seule nuit. »
Tout au long de sa carrière, le docteur Adams a été témoin de nombreux changements en médecine. Certains ont été positifs, comme l’éradication ou la réduction substantielle de maladies grâce à la vaccination généralisée.
Certains ont toutefois été négatifs, comme l’augmentation des problèmes comportementaux ou sociaux. C’est d’ailleurs un secteur de la défense d’intérêts qui s’est mis à le préoccuper tout particulièrement au fil des ans.
Le docteur Adams ajoute que le rôle de père et de grand-père est également une excellente expérience d’apprentissage. Sa femme Betty Anne et lui ont sept enfants (dont trois travaillent dans le secteur de la santé), 19 petits-enfants et une arrière-petite-fille.
« Quand les patients me posent des questions sur ma famille… je leur dis que j’ai appris la pédiatrie à la maison », remarque le docteur Adams.
La pédiatrie continue de changer, mais le docteur Adams espère voir plus de pédiatres s’investir dans la SCP et devenir défenseurs d’intérêts. À son avis, c’est un travail enrichissant, et il est essentiel que les professionnels de la santé cherchent à offrir de meilleurs soins à tous les enfants plutôt que se limiter à leurs seuls patients.
« En plus de faire le travail clinique nécessaire, il faut aussi consacrer du temps à la défense d’intérêts pour améliorer les soins aux enfants de tout le pays, explique-t-il. On peut s’investir dans divers secteurs, dans sa ville ou sa province, mais il faut en donner un peu plus que dans son bureau ou sa pratique hospitalière au quotidien, faire un petit effort supplémentaire pour favoriser de meilleurs soins et une meilleure vie aux enfants. »
La Société canadienne de pédiatrie est propriétaire des droits d'auteur sur toute l'information publiée dans le présent blogue. Pour obtenir toute l'information à ce sujet, lisez la Politique sur les droits d'auteur.
L’information contenue dans le présent blogue ne devrait pas remplacer les soins et les conseils d’un médecin. Les points de vue des blogueurs ne représentent pas nécessairement ceux de la Société canadienne de pédiatrie.
Mise à jour : le 25 avril 2014