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Trouver l’esprit de Noël à des endroits inattendus

Affiché le 15 décembre 2014 par la Société canadienne de pédiatrie | Permalink

Catégorie(s) : Adhésion

par Sam Wong, MD, FRCPC
Edmonton (Alberta)

Je discutais avec un ami l’autre jour, et il m’a demandé ce que je faisais pour Noël. Je lui ai répondu que, comme pratiquement tous les ans depuis ma résidence en pédiatrie, je ferais la visite des malades à l’hôpital. Comme on peut s’y attendre, il a exprimé de la tristesse et de la sympathie envers moi. Pourtant, je ne suis jamais triste de travailler à Noël. En qualité de pédiatre général, je trouve que le 25 décembre est l’une des journées de travail à l’hôpital les plus enrichissantes de l’année.

Il y a moins de patients en pédiatrie, car seuls ceux qui ont vraiment besoin d’être là y sont. La majorité sont à la maison comme il se doit. Ceux qui sont à l’hôpital sont enchantés de recevoir la visite du père Noël, qui leur apporte à chacun une grosse poche de cadeaux adaptés à leur âge et à leur sexe, fournis par la fondation de l’hôpital et de généreux donateurs. Bien des enfants craignent tout particulièrement que le père Noël ne les trouve pas s’ils sont à l’hôpital. Une visite personnelle du gros homme lui-même les comble.

Les parents des enfants qui ne peuvent pas rentrer chez eux ont accepté la situation et cherchent par tous les moyens à apporter la joie de Noël à l’hôpital, ce qui se traduit par une expérience extraordinaire pendant la visite. Les enfants sont peut-être hospitalisés, mais la gaieté envahit leurs chambres pendant qu’ils ouvrent leurs cadeaux, entourés des membres de leur famille. En qualité de pédiatre général, j’ai le plaisir de voir tous leurs cadeaux et de les écouter me les expliquer.

J’ai également découvert que les gens qui travaillent le jour de Noël — infirmières, médecins ou personnel — ont presque tous fait le choix délibéré d’être là. L’atmosphère est donc aux sourires et à la bonne humeur. Les postes regorgent de chocolats et de gâteries. La charge de travail n’est pas aussi lourde qu’à l’habitude, et tout le monde est content d’être là. Il est difficile de ne pas être heureux à l’étage de la pédiatrie, où les enfants ont hâte de vous montrer leurs nouveaux jouets et de vous inviter à jouer avec eux.

Même lorsque j’étais résident, que je devais être là 24 heures et que je ne pouvais pas passer Noël avec ma famille ou avec mes amis, l’hôpital servait toujours un souper de dinde gratuit au personnel. Comme résident, c’est tout ce qu’il me fallait pour être heureux.

Je me souviendrai toujours de mon premier Noël comme résident, alors que j’ai hospitalisé un seul enfant pendant mes 24 heures à l’hôpital, au cours d’une journée comportant un seul appel. Je m’excusais aux parents de devoir hospitaliser leur enfant le jour de Noël, mais ce couple en grande tenue a rejeté mes excuses et déclaré qu’il déplacerait la fête de Noël à l’hôpital, avec tous les membres de la famille. C’est à ce moment que j’ai vraiment compris l’esprit de Noël dans l’hôpital.

Ce n’est pas grave si nous sommes à l’hôpital le 25 décembre. L’esprit de Noël est en chacun de nous, et notre attitude détermine à quel point nous profiterons de la journée. Vous vous sentez peut-être triste pour ceux d’entre nous qui sont de garde le jour de Noël, mais en réalité, nous avons découvert un secret. C’est l’une des journées de travail les plus satisfaisantes de l’année.

Meilleurs vœux de Noël à tous, où que vous soyez.

 


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Mise à jour : le 12 décembre 2014