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Un port d’attache pour les pédiatres. Une voix pour les enfants.

Plein feu : Docteure Padmavathy Guntamukkala

Affiché le 21 février 2017 par la Société canadienne de pédiatrie | Permalink

Catégorie(s) : Pleins feux

Si vous connaissez un pédiatre communautaire qui devrait être présenté, écrivez à memberservices@cps.ca.


Docteure Padmavathy Guntamukkala

Où êtes-vous née et où habitez-vous maintenant?

Je suis née en Inde. Après avoir terminé mes études en médecine, j’ai travaillé quelques années en Guyane, en Amérique du Sud, puis j’ai déménagé en Irlande pour obtenir un diplôme en santé de l’enfant. J’ai travaillé sept ans à la fois en Irlande et en Angleterre. Je travaille actuellement au Charles S. Curtis Memorial Hospital de St. Anthony, à Terre-Neuve-et-Labrador.

Décrivez-nous votre pratique.

J’exerce en milieu hospitalier. Nous sommes actuellement deux pédiatres, avec moi. J’ai déjà exercé seule plusieurs mois, en l’absence d’un deuxième pédiatre.

Dans ma pratique, je dirige régulièrement des cliniques de pédiatrie générale, de l’asthme et du diabète et une clinique multidisciplinaire du développement. Je m’occupe également des cliniques de périnatalité pour les patientes à haut risque, de diagnostic de l’autisme et de diagnostic du syndrome d’alcoolisation fœtale.

Je me déplace à Goose Bay et à Labrador City, les deux autres principaux hôpitaux du Labrador. Je m’y rends trois fois par année, parfois quatre, pour tenir les cliniques de périnatalité à haut risque et de diagnostic de l’autisme et pour voir les enfants ayant des troubles de santé complexes qui me sont dirigés par leur médecin de famille. Entre-temps, les médecins de famille assurent le suivi auprès de leurs patients afin de s’assurer qu’ils respectent mes recommandations.

Je suis également professeure adjointe de clinique en pédiatrie au sein de la faculté de médecine de l’université Memorial de St. John’s. Je participe à l’enseignement et à la formation des stagiaires de troisième et quatrième années et des candidats au programme CSAT avant qu’ils deviennent médecins de famille.

Quel aspect de votre pratique préférez-vous?

St. Anthony est une région éloignée du nord de Terre-Neuve qui couvre un territoire de 40 000 personnes. Nous y sommes reliés par la route, l’avion et le traversier pendant l’été. Il faut environ une heure en avion ou 12 à 14 heures en voiture pour accéder à un centre tertiaire. Les déplacements sont parfois difficiles à cause du climat rigoureux.

C’est un lieu unique où j’ai une pratique de pédiatrie variée. C’est à la fois stimulant et gratifiant de prodiguer des services aux enfants de la région et à leur famille. Je dois mes remerciements à mes collègues spécialisés du centre tertiaire, qui me soutiennent beaucoup.

Quelle initiative êtes-vous la plus fière d’avoir lancée dans votre communauté?

Après avoir suivi une formation supplémentaire, j’ai ouvert des cliniques de périnatalité pour les patientes à haut risque dans les trois principaux hôpitaux (St. Anthony, Goose Bay et Labrador City) en 2004, des cliniques de diagnostic de l’autisme en 2007 et des cliniques de diagnostic du syndrome d’alcoolisation fœtale en 2014.

J’ai ouvert ces cliniques après avoir constaté combien il était difficile pour les patients et les parents de se rendre à St. John’s, où les temps d’attente sont plus longs pour recevoir les services. Ces cliniques ont sensibilisé la communauté, ce qui a entraîné des consultations précoces, des diagnostics et des interventions rapides auprès des enfants touchés. Les enfants et leur famille ont désormais accès à ces services spécialisés dans notre région.

Ces mesures ont toutes été rendues possibles grâce à mes collègues médecins et à une équipe multidisciplinaire qui comprend d’autres professionnels de la santé et des professionnels des interventions.

Quelle est la plus grande leçon que vous ayez tirée de votre expérience de pédiatre communautaire?

La plus grande leçon que j’ai tirée de mon expérience de pédiatre communautaire, c’est l’importance du travail d’équipe avec les autres médecins et professionnels de la santé, du respect des connaissances de chacun et du partage des idées pour agir dans l’intérêt des patients.

Quel conseil donneriez-vous à un collègue qui se lance dans la profession?

Il est toujours important d’établir une relation avec la communauté et les professionnels de la santé de la localité. Il faut être engagé, compatissant et empathique envers les patients et les membres de leur famille et toujours être ouvert aux changements, aux défis et aux avis des autres.

Que faites-vous dans vos temps libres?

J’aime voyager, faire de la randonnée et de la raquette. 

 


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Avertissement

L’information contenue dans le présent blogue ne devrait pas remplacer les soins et les conseils d’un médecin. Les points de vue des blogueurs ne représentent pas nécessairement ceux de la Société canadienne de pédiatrie.

Mise à jour : le 21 février 2017