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Les pédiatres et les médias sociaux : pourquoi il est temps de participer à la conversation

Affiché le 1 décembre 2017 par la Société canadienne de pédiatrie | Permalink

Catégorie(s) : AdhésionÉducation publiqueDéfense d’intérêts

Avec l’essor des technologies, les enfants et les adolescents créent et transmettent l’information à un rythme étourdissant. Messages textes, Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, YouTube et blogues sont des aspects essentiels de leur journée.

Avez-vous l’impression d’être un dinosaure?

Si c’est le cas, vous n’êtes pas seul. En fait, environ la moitié de tous les Canadiens n’ont aucune présence sur les médias sociaux. Les médias comme Facebook, Twitter et, de plus en plus, Instagram, ont tendance à attirer les 18 à 29 ans.

Hésitez-vous à vous afficher dans les médias sociaux? Le docteur Mike Dickinson, président de la SCP, épouse son nouveau rôle de « pédiatre-gazouilleur » et juge important que les autres médecins fassent de même.

Créer des liens

Bien des gens affirment que l’une des raisons les plus importantes pour faire partie d’un réseau social, c’est le lien avec d’autres qui partagent leurs intérêts.

Le docteur Dickinson affirme que sa présence sur Twitter lui a permis d’établir des liens avec d’autres professionnels de la santé des enfants qui prennent position et font de la promotion de la santé.

« Puisque je vis dans un milieu rural, je trouve utile de pouvoir joindre facilement des personnes de mon domaine et de rester informé de ce qui se passe dans le monde de la santé infantile. »

Recevoir les nouvelles

Sur les médias sociaux, et particulièrement sur Twitter, il n’est pas nécessaire d’aller chercher la nouvelle. La nouvelle vient à vous.

Le docteur Dickinson explique que si on suit les bonnes personnes, on peut filtrer l’information de manière à recevoir des nouvelles pertinentes et de haute qualité.

« Je n’ai pas besoin de parcourir des revues complètes, d’éplucher tout le Globe and Mail pour trouver les pépites qui m’intéressent, ajoute-t-il. Twitter le fait automatiquement et transmet le résultat avec efficacité. »

Se faire entendre

Depuis qu’il est président de la SCP, le docteur Dickinson, qui exerce la pédiatrie à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, confie qu’il essaie d’être plus actif sur les médias sociaux.

S’il utilise Facebook surtout pour maintenir des liens avec ses amis et sa famille, Twitter lui fournit une plateforme pour défendre des enjeux qui touchent les enfants et les adolescents du Canada.

« Parfois, on envoie des choses et on n’a pas de nouvelles, mais à d’autres occasions, mon contenu semble résonner et bien des gens l’aiment, le partagent et le regazouillent. Je ne suis pas certain de pouvoir prédire les sujets qui attireront l’attention, mais ça me donne une idée de ce qui est populaire, ce que je trouve utile. »

Le docteur Dickinson conseille à ses collègues qui envisagent d’établir une présence active dans les médias sociaux de simplement se lancer. Il leur suggère de suivre quelques leaders d’opinion dans le milieu de la santé, y compris la SCP (@SocieteCanPediatrie), Soins de nos enfants (@soinsenfants) et le rédacteur du Globe and Mail spécialisé en santé, André Picard (@picardonhealth).

« Ainsi, vous ne serez pas submergé de gazouillis et vous obtiendrez de l’information de qualité. »

Il souligne également que les personnes qui adhèrent aux médias sociaux n’ont pas à se sentir obligées de créer du contenu.

« Vous pouvez simplement recevoir l’information, et je trouve que c’est parfaitement légitime et de bonne guerre. Personne ne devrait s’empêcher d’utiliser les médias sociaux parce qu’il n’a a rien de particulier à dire ou qu’il n’a pas de message à livrer. Vous pouvez simplement vous asseoir et laisser l’information vous trouver. »

Si vous êtes déjà en ligne (ou si vous le devenez), connectez-vous à nous. Nous avons huit fils sur Twitter et Facebook.

 


Droits d'auteur

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Avertissement

L’information contenue dans le présent blogue ne devrait pas remplacer les soins et les conseils d’un médecin. Les points de vue des blogueurs ne représentent pas nécessairement ceux de la Société canadienne de pédiatrie.

Mise à jour : le 4 décembre 2017