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Les pédiatres de Halifax travaillent à améliorer la nutrition des enfants d’âge préscolaire

Affiché le 27 janvier 2014 par la Société canadienne de pédiatrie | Permalink

Catégorie(s) : Défense d’intérêtsÉducation publique

Selon les docteures Tara Chobotuk et Heather Rose, qui ont lancé une campagne pour encourager les enfants d’âge préscolaire de Halifax à boire de l’eau entre les repas, les secrets d’une défense d’intérêts efficace en pédiatrie sont l’engagement communautaire, la collaboration et des messages simples.

Le concept de la campagne « Tap the Tap » a germé il y a environ deux ans, après qu’elles eurent contribué à mettre sur pied une clinique de pédiatrie dans le quartier de Spryfield.

Avant l’ouverture de la clinique, l’équipe soignante a organisé plusieurs réunions avec des organismes communautaires, au cours desquelles elle a appris que la nutrition des enfants d’âge préscolaire revêtait beaucoup d’importance pour les parents. Elle a ensuite créé un groupe de membres de la communauté, incluant un partenariat avec le centre local de ressources familiales, une garderie locale, la santé publique et le services de soins de première ligne de l’IWK Health Centre dans le cadre de son rôle auprès de l’équipe de soins communautaires de la Régie de la santé Capital.

Le groupe ainsi formé a décidé de lancer une campagne en vue d’encourager les parents à remplacer des boissons mauvaises pour la santé ou sans valeur nutritive par de l’eau, particulièrement entre les repas.

Selon les docteures Chobotuk et Rose, c’est une idée simple, mais qui a le potentiel de changer l’alimentation quotidienne des enfants d’âge préscolaire du tout au tout. L’eau ne coûte rien aux parents qui veulent en offrir à leurs enfants, et le message est facile à comprendre pour les enfants d’âge préscolaire.

La brochette de problèmes de santé causés par la surconsommation de lait ou de boissons édulcorées inclut la carie dentaire, les caprices alimentaires, une prise de poids malsaine et l’obésité.

« Souvent, les tout-petits passent directement du biberon ou du sein à la tasse. S’ils la transportent toute la journée remplie de boissons sucrées, leurs dents baignent dans le sucre et ils se gavent de calories vides, affirment la docteure Rose. Leur tasse devrait être remplie d’eau, sauf au repas. »

Après avoir bien déterminé le message de la campagne, l’équipe soignante a recruté des élèves du secondaire. Les élèves en art ont conçu les mascottes de la campagne, Tap Man et Super Squirt, les élèves en musique ont mis l’air de la campagne en musique et les élèves en cinéma ont contribué à créer une vidéo qui a rassemblé tous ces éléments.

L’approche coopérative a contribué à garantir que la campagne Tap the Tap soit vraiment orientée vers la communauté.

« Je pense que l’une des grandes réussites de notre projet, c’est d’avoir incité tout le monde à parler du problème et à obtenir l’engagement des principaux intervenants à collaborer pour atteindre notre objectif », a déclaré la docteure Chobotuk.

En mai 2013, la campagne a été lancée à Spryfield lors d’un événement auquel ont assisté 250 familles ayant des enfants d’âge préscolaire. Depuis, Tap the Tap a été déployée dans un quartier de Dartmouth et, récemment, à l’IWK Health Centre de Halifax.

Jusqu’à présent, les réactions à la campagne sont prometteuses. Le centre de ressources familiales de Chebucto continue de ne pas offrir de jus. Des organismes communautaires, tels que des garderies et le centre de ressources familiales, utilisent désormais les ressources de Tap the Tap pour transmettre le message aux familles. Un centre d’amitié mi’kmaq local s’intéresse également au projet.

Dans le cadre du lancement à l’IWK, une séance scientifique sera organisée, au cours de laquelle les docteures Chobotuk et Rose souhaitent transmettre l’information à leurs collègues et à leurs patients de tout âge. Des ressources et des messages pour soutenir le projet seront ensuite versés dans le site Web de l’IWK Health Centre afin que d’autres communautés l’adoptent.

« Avec ce projet, nous avons commencé par cibler les familles qui avaient des enfants d’âge préscolaire, mais nous espérons qu’il sera bénéfique à l’ensemble de leur famille, explique la docteure Chobotuk. Nous espérons également que ce message soit entendu par d’autres médecins qui le transmettront à leurs patients, quel que soit leur âge. »

Pour en savoir plus au sujet de Tap the Tap, prenez contact avec le service de soins de première ligne de l’IWK, en anglais, au 902‑470-7320, ou à http://www.iwk.nshealth.ca/page/healthy-habits-healthy-families.

 


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Mise à jour : le 29 janvier 2014