OTTAWA – Tous les ordres du gouvernement doivent prioriser l’enseignement en classe au cours des prochains mois. Même si la fermeture rapide des écoles a contribué à modifier le cours de la pandémie de COVID-19 au Canada, la prolongation de la situation a entraîné des préjudices involontaires pour les enfants et les adolescents qui ont raté des occasions, des services et des mesures de protection essentiels.
Pour que la transmission communautaire demeure faible, les gouvernements doivent examiner le rôle de lieux non essentiels comme les bars, les restaurants et les salles de réception. Le risque de préjudices causé par d’autres perturbations à l’année scolaire est de loin supérieur au risque de maladie.
« En qualité de dispensateurs de soins de première ligne, nous avons constaté les répercussions radicales de l’isolement sur la santé mentale des enfants, et particulièrement sur les jeunes vulnérables, racialisés ou autochtones, affirme le docteur Sam Wong, président de la Société canadienne de pédiatrie. Les enfants ont déjà fait d’énormes sacrifices pour contribuer à aplatir la courbe. Il est temps de prioriser leurs besoins. »
Afin que les écoles demeurent ouvertes, la SCP exhorte tous les ordres du gouvernement à prendre les mesures suivantes :
« Il est temps de faire passer les enfants d’abord. Autrement, une génération de Canadiens que nous n’avons pas encore pu pleinement apprécier à sa juste valeur risque d’en subir les conséquences à long terme », conclut le docteur Wong.
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Mise à jour : le 17 septembre 2020