OTTAWA – Alors que la période de fermeture d’écoles s’est transformée en mois, les effets immédiats et à court terme de l’isolement sur les enfants et les adolescents se manifestent et le potentiel de répercussions physiques, sociales, affectives, développementales et pédagogiques augmente. Il est essentiel que tous les intervenants s’unissent maintenant pour garantir un retour en classe sécuritaire en septembre.
Les enfants et les adolescents qui ont des besoins particuliers, qui viennent de ménages à faible revenu ou dont la maison n’est pas un lieu sécuritaire affrontent les contrecoups les plus importants des fermetures d’école.
« Les écoles ne sont pas seulement des lieux d’apprentissage, affirme la docteure Karen Leis, présidente du comité d’action pour les enfants et les adolescents de la Société canadienne de pédiatrie. Elles apportent un important soutien sur le plan de la santé mentale et d’une alimentation nutritive; pour certains enfants, elles représentent un refuge. »
Les exigences varient en fonction des régions, mais la SCP est d’avis qu’un retour sécuritaire à l’école sera favorisé si les mesures suivantes sont respectées :
« Nous ne pouvons ignorer les conséquences négatives des fermetures d’école prolongées sur les enfants et les adolescents, ajoute la docteure Leis, qui est professeure adjointe de pédiatrie à l’université de la Saskatchewan. Il est plus que temps de garantir un retour sécuritaire à l’école à l’automne. »
La docteure Karen Leis peut donner des entrevues en français et en anglais. Il est possible de parcourir la déclaration intégrale ici.
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Mise à jour : le 25 juin 2020