Une nouvelle politique du ministère de l’Éducation, qui exige que tous les conseils scolaires forment le personnel et veillent à ce que des plans de soins soient conçus pour les élèves atteints d’affections potentiellement mortelles, représente un pas important dans la bonne direction pour assurer la sécurité à l’école des enfants et des jeunes diabétiques. La Société canadienne de pédiatrie (SCP) et Diabète Canada conseillent vivement au ministère de continuer sur sa lancée et d’exiger que les écoles désignent le personnel qui sera chargé de s’occuper d’aspects spécifiques de la gestion quotidienne et de la gestion d’urgence, au lieu de compter sur des bénévoles.
« Les politiques, les plans de soins individualisés et la formation du personnel permettront d’améliorer la situation de nombreux élèves et de leurs familles. Par ailleurs, il faut encore déployer des efforts pour assurer un soutien équitable dans tout l’Ontario, et c’est la raison pour laquelle Diabète Canada continue de jouer son rôle de défenseur des intérêts des enfants diabétiques », a déclaré Russell Williams, vice-président des relations gouvernementales et des politiques publiques auprès de Diabète Canada.
La nouvelle Note Politique/Programmes (NPP) de l’Ontario exige que chaque conseil scolaire adopte une politique sur les affections médicales prédominantes (y compris l’anaphylaxie, l’asthme, l’épilepsie et le diabète) d’ici au 1er septembre 2018. À l’heure actuelle, une grande partie des 72 conseils scolaires de la province n’ont pas de lignes directrices sur les soutiens qui doivent être offerts aux enfants diabétiques. De nombreux parents doivent se battre chaque année pour obtenir de l’aide pour leurs enfants.
« Prendre en charge le diabète de type 1 exige de nombreux tests de glycémie, une attention prêtée à l’alimentation et à l’exercice physique et la prise d’insuline », a indiqué la Dre Sarah Lawrence, endocrinologue pédiatrique et auteure de la déclaration de la SCP sur le diabète de type 1 à l’école. « De nombreux enfants, en particulier ceux qui sont jeunes, auront besoin d’aide pour accomplir ces tâches. Il est encourageant de constater que le gouvernement est en train d’élaborer une politique et des plans de soins spécifiques pour aider les élèves diabétiques. La politique actuelle ne mentionne pas clairement que les conseils scolaires aideront à identifier les personnes qui offriront ces soutiens durant les heures de classe. »
La Société canadienne de pédiatrie et Diabète Canada ont demandé ardemment l’adoption d’une politique exhaustive sur les affections, et notamment sur le diabète, qui accorde des soutiens équitables permettant de satisfaire les besoins individuels des élèves. Une composante essentielle de cette politique consiste à s’assurer que les écoles identifient et forment le personnel chargé d’aider les élèves.
« Le diabète n’est pas un état statique. Par conséquent, il est primordial que le personnel scolaire soit formé, capable d’aider les élèves et disponible », a ajouté la Dre Lawrence. « Au fil du temps, les taux de glycémie, tant élevés que bas, peuvent influer négativement sur l’apprentissage. Il est donc important de faire tout son possible pour aider à maintenir les taux de glycémie des élèves à leur niveau cible. »
Les organismes recommandent aux parents de faire part de leurs commentaires sur la NPP au ministère de l’Éducation. Le ministère a indiqué qu’il publiera une politique finale au début de 2018 et qu’il s’efforcera de mieux définir les soutiens nécessaires à la gestion quotidienne des besoins des élèves après l’automne 2018, dans le cadre d’un deuxième volet de cette initiative.
Les Notes Politique/Programmes sont envoyées aux conseils et aux administrations scolaires pour expliquer les attentes du ministère de l’Éducation concernant la mise en œuvre des politiques et des programmes ministériels.
La Société canadienne de pédiatrie est une association nationale de défense d’intérêts qui prône les besoins de santé des enfants et des adolescents. Fondée en 1922, elle représente plus de 3 300 pédiatres, pédiatres surspécialisés et autres professionnels de la santé des enfants au Canada.
Diabète Canada est l’organisme de bienfaisance national enregistré qui rend l’épidémie invisible de diabète visible et urgente. Diabète Canada collabore avec « Stop le diabète » par le biais :
Pour obtenir de plus amples renseignements, rendez-vous sur diabetes.ca ou composez le 1 800 BANTING (226-8464).
Mise à jour : le 24 octobre 2017